L'histoire de GIRS

Ces quelques lignes retracent notre origine, l'histoire de GIRS. c'est ce que nous aimerions que vous compreniez à propos de nous et de notre entreprise. C'est ce que nous défendons, ce que vous pouvez attendre de nous et ce que nous aimerions faire ensemble pour que rouler sur nos vélos puisse aussi représenter quelque chose de différent pour vous.

GIRS = Les Girout

Tout a commencé en 1997 lorsque mon frère et moi agés de 15 et 18 ans étions tous les deux cyclistes et rêvions de devenir professionnels. Installés dans le sous-sol de nos parents, nous avons commencé par assembler des vélos personnalisés pour nous-mêmes et nos coéquipiers. Notre quête d'efficacité dans nos vies personnelles et professionnelles s'est traduite dans la conception de nos vélos. Sachant qu'il fallait être aussi bon que les autres avec la moitié du temps pour l'entraînement, nous étions déterminés à construire le vélo qui nous donnerait les meilleurs perfomances et efficacité. Il pouvait nous arriver de tester un nouveau cadre tous les 1000km. Nous sommes devenus professionnels, Guillaume dans l'équipe Marlux en 2002, Alexandre chez Agritubel en 2005. Depuis nous continuons à rouler et nos pratiques ont évolué vers les cyclosportives de masse, les triathlons et plus récemment les Gravelman. Si vous lisez toujours, soyez audacieux, venez partager un bout de route avec nous au guidon d'un vélo GIRS.

Une histoire familiale

Adolescents, nous étions 2 frères prometteurs du cyslisme sur route. Suivant les traces de notre père, nous étions vite tombés accro aux sensations que procure cette machine lancée a 40km/h sur des boyaux de 19mm. Ces sensations, ces montées d'adrenaline qui nous communiquent aussi l'envie d'être celui qui roule le plus vite du village, du département ou du pays. Dans cette quête du "toujours plus vite, nous avons vite compris que l'entraînement n'était pas la seule clé pour être devant. Et qu'à ce jeu là, le matériel allait être un bon moyen de repousser nos limites de façon quasi illimitée. Enfin si, limitée à notre budget..."

Créer nos propres vélos

La solution qu'avait trouvée notre père pour nous offrir le matériel le plus perormant à "moindre coût" était de racheter les vélos de secours Max-sport de l'équipe Casto en fin de saison. Ces vélos (à une epoque où les coureurs du peloton contribuaient encore au développement matériel) étaient donc à la pointe de la technologie et se négociaient à la moitié du prix du marché. La belle aubaine pour nous permettre de dominer les courses locales avant d'avoir la chance de pouvoir être à notre tour dans la cour des grands.

Quand Maxi-sport et l'équipe Castorama ont fermé, nous avons perdu ce privilège. Pourtant, il était difficile de concevoir qu'il allait falloir mettre le double de budget pour un vélo qui roule moins vite, n'est ce pas ?

Alors nous avons décidé de crée GIRS (pour les frères Girout) pour continuer à rouler sur les meilleurs vélos. Nous avons fabriqué les nôtres chez Cyfac, qui en 1997 était le soudeur de nombreuses équipes pro. Moyen détourné de retrouver le vélo de pro à moitié prix 😉

Partager nos vélos

Depuis, nous oeuvrons toujours dans ce sens, pour vous offrir des vélos tels que nous les aurions fait pour nous. Des vélos qui, pour notre budget, nous donnent la sensation qu'une fois sur la ligne de départ et le dossard épinglé, la course n'est pas perdue d'avance !

Certes, nous sommes devenus une entreprise et ce n'est pas par magie que nous arrivons à proposer le meilleur rapport performance/prix. Nous avons opté pour un cycle de distribution court, même si cela nous ferme la possibilité d'exporter via des distributeurs. Nous dessinons nos vélos, mais laissons la possibilité à d’autres d’utiliser nos moules dans d’autres pays (attention Moules ne veut pas dire que l’on donne la recette et les ingrédients, ni que c’est le même pâtissier qui fait le gâteau…) ce qui dans la majorité des cas nous permet de réduire et partager les frais de construction, ou encore ceux de recherche et développement. 

 Nous évitons de payer des gens pour nous dire que nos vélos sont bons, puisque depuis que l’on a 14 ans nous avons développé cette sensibilité par nous-mêmes. Dans le même esprit que notre budget communication qui se résume souvent au bouche à oreille…

 Jusqu'à aller à proposer un cadre Rawskin « juste vernis » pour à la fois montrer que nous n’avons rien à cacher, mais aussi pour que celui qui ne veut que de la performance n’ait pas à payer la « mise en beauté ».

Nous avions écrit il y a quelques temps sur notre concept « made in Brain » : peu importe où et comment il a été conçu, l’important c’est bien que le vélo que vous avez entre les jambes vous aide à donner le meilleur de vous-même.